Une campagne de prévention contre la peste porcine dans les forêts jurassiennes

Les personnes qui consomment de la viande sont priées de ne pas jeter les restes de nourriture ...
Une campagne de prévention contre la peste porcine dans les forêts jurassiennes

Les personnes qui consomment de la viande sont priées de ne pas jeter les restes de nourriture dans la nature. Si l’être humain ne court aucun risque, la découverte d’un foyer aurait des conséquences désastreuses pour les espèces porcines.

Une des affiches posées aux abords d'une place de pique-nique. Ne pas jeter les restes dans la nature est la meilleure des précautions contre la peste porcine. Une des affiches posées aux abords d'une place de pique-nique. Ne pas jeter les restes dans la nature est la meilleure des précautions contre la peste porcine.


En cette période de beau temps, les pique-niqueurs et les randonneurs l’auront certainement remarqué. Une campagne est menée un peu partout dans les endroits prévus pour manger dans la nature. À travers une affiche, les voyageurs sont invités à jeter les restes de nourriture dans des poubelles fermées et non dans la nature. Cette mesure vise à prévenir la propagation de la peste porcine africaine.

Cette maladie inoffensive pour les humains est particulièrement ravageuse pour les cochons et les sangliers. Elle n’est pas présente en Suisse, mais des foyers sont actifs à proximité. L’un d’entre eux se trouve en Italie, très proche du Tessin, et un autre en Allemagne dans le centre-ouest. « Avec cette campagne, on vise de manière proactive à éviter les déchets carnés. Un morceau de salami sarde tiré du sac et jeté dans la nature peut contenir de la peste porcine », explique Amaury Boillat, inspecteur de la faune à l’office jurassien de l’Environnement. Sous l'impulsion de la Confédération, des précautions sont prises. « La découverte de cette épizootie aurait des conséquences économiques importantes sur le sanglier, mais aussi sur tout l’élevage porcin. » Elle nécessiterait de cloisonner le secteur touché. Pour anticiper cet éventuel scénario, l’office de l’Environnement prépare un groupe d’intervention qui pourrait entrer rapidement en action. /rce

Amaury Boillat : « Il n’y a aucun risque pour la santé humaine. »


 

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