Un projet pour notamment changer d’affectation de la zone dans laquelle se trouve le parc animalier de Crémines a récemment été déposé publiquement auprès de la commune.
Ce projet doit permettre au Sikypark de se développer plus facilement dans le futur.
Le Sikypark pourrait bénéficier de son propre plan de quartier. Un tel projet a été déposé publiquement auprès de la commune de Crémines la semaine dernière. L'objectif de cette initiative est de permettre au parc animalier de pouvoir se développer plus facilement à l'avenir. Car actuellement, la structure se trouve dans une zone agricole et ne bénéficie que d’un « droit acquis », explique la maire Carole Ristori. Un changement d'affectation est dès lors nécessaire pour permettre au parc de se développer, même si sa situation n'est pas illégale, précise l’élue.
Carole Ristori : « Nous avons trouvé une solution avec le Canton et les autorités. »
Ce changement va dès lors permettre au Sikypark de régulariser la situation, reprend Carole Ristori.
Carole Ristori : « C’est quelque chose que nous sommes obligés de faire. »
Werner Harnisch et Carole Ristori expliquent que le parc ne cherche pas à s’étendre au-delà de ses frontières actuelles, mais qu’il souhaite pouvoir se développer à l’interne.
Pour le Sikypark, cette modification doit pouvoir lui permettre de développer les installations nécessaires à son activité. On parle, par exemple, d’un bâtiment qui va permettre de garder des animaux en quarantaine et d’un autre, multifonctionnel, équipé d’une salle d’opération, cite Werner Harnisch, responsable du projet pour le parc et délégué du conseil d’administration. Il n’est ainsi pas question pour le parc de s’étendre au-delà de ses limites actuelles, précise-t-il.
Werner Harnisch : « Le but est de rénover et reconstruire les bâtiments existants. »
Dans le même ordre d’idée, Werner Hernisch explique que la volonté du parc n’est pas non plus de développer davantage sa zone de divertissement. Les efforts seront mis sur les structures qui permettent au parc d’assurer sa mission, à savoir le sauvetage d’animaux.
Processus de longue haleine
Pour développer ce plan de quartier, la commune s’est notamment approchée des instances régionales, comme l’association de communes Jura bernois.Bienne. « Il a fallu d’abord rencontrer les autorités cantonales », énumère Carole Ristori.
Carole Ristori : « Ce parc est le seul en Suisse à sauver des animaux en détresse »
La suite du processus, au-delà du dépôt public qui dure jusqu’au 20 juin, passera notamment par les urnes. La date d’un tel scrutin n’est pas encore arrêtée, mais le vote pourrait survenir d’ici à la fin de l’année. /amo
