Le Jura accueille le premier camp pour les enfants atteints de lymphœdème

L’association LymphoSuisse met sur pied de vendredi à lundi à Montfaucon un événement de rencontre ...
Le Jura accueille le premier camp pour les enfants atteints de lymphœdème

L’association LymphoSuisse met sur pied de vendredi à lundi à Montfaucon un événement de rencontre et de partage entre jeunes porteurs de cette maladie.

La présidente de LymphoSuisse Claudia Lessert peut compter sur trente bénévoles durant le camp inspiré de concepts similaires réalisés en France ou en Italie. La présidente de LymphoSuisse Claudia Lessert peut compter sur trente bénévoles durant le camp inspiré de concepts similaires réalisés en France ou en Italie.

Les enfants atteints de lymphœdème ont droit à leur tout premier camp et il se tient dans le Jura. L’association LymphoSuisse propose toute une série d’activités de vendredi à lundi à Montfaucon. Des ateliers, conférences et groupes de paroles prennent place au village Reka et à l’école. Sept enfants malades entre 4 et 12 ans ainsi que leur famille venus du Jura, du Valais, de Genève ou encore de France voisine sont inscrits à cette première édition en Suisse. L’événement est dédié aux jeunes qui souffrent de lymphœdème, un dysfonctionnement du système lymphatique provoquant le gonflement de certaines parties du corps. « L’objectif de ce camp est de créer une communauté qui réunit les familles », souligne Claudia Lessert. Selon la présidente de LymphoSuisse, les participants vont échanger avec des personnes qui partagent un quotidien similaire et vont aussi côtoyer différents professionnels de la santé. Les enfants pourront apprendre « comment faire son drainage soi-même, comment les parents aider à le faire », ajoute la physiothérapeute au service angiologie du CHUV à Lausanne.  

Claudia Lessert  : « Voir avec les enfants ce qu’on peut améliorer pour eux. »

Des héros de BD et de terrain

Le thème du camp repose sur les superhéros. « Ces enfants ont, en quelque sorte, un handicap. Ils ont à suivre des traitements et à porter des vêtements compressifs. Ça se perçoit qu’un membre du corps n’est pas de la même taille qu’un autre. » Pour les aider à accepter leurs différences, Claudia Lessert a fait appel au personnage de bande-dessinée Bionicman, né sans main et pourvu d’une prothèse bionique. « Il a le don d’interpeller les enfants et il va venir avec son super costume », sourit la Zurichoise établie dans le canton de Vaud. Dans le monde réel, les héros ne portent pas de cape mais des blouses blanches. Les différents professionnels qui participent bénévolement au camp seront là pour apporter leurs conseils. Ils vont aussi beaucoup en apprendre. Pour Claudia Lessert, l’événement va « nous faire grandir dans notre manière de retranscrire les messages aux autres patients. » /nmy


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